Marianne Villière

Marianne Villière est née en 1989 à Nancy. Elle vit et travaille dans un petit village de Lorraine. Après son D.N.S.E.P. (Master Art) à l’École Nationale Supérieure d’Art et de Design de Nancy, elle est diplômée en 2014 en théorie critique (Master CCC) à la Haute École d’Art et Design de Genève et obtient le prix Gianni Motti. 

Des résidences internationales ont enrichi son parcours : au Maroc (Oasis Tighmert) en 2016 ; au Mexique (San Cristobal, Chiapas) en 2018 ; à Taïwan (réserve naturelle de Taroko) en 2019 et en Turquie (à Istanbul) en 2020. Et en parallèle, notamment au Syndicat Potentiel à Strasbourg (2017) ou encore au Château Éphémère en région parisienne (2018) ; en France métropolitaine où elle décide désormais de se limiter afin de favoriser une approche locale. Elle a exposé notamment à la fonderie Kügler à Genève (2014), à XPO Galerie à Paris (2016), à Triennale Jeune création du Luxembourg (2017), à la galerie du Granit – scène nationale de Belfort (2017-2018), au Castel Coucou à Forbach (2019), au Cube à Taipei (2019), à l’espace My Monkey à Nancy (2019), au CRAC19 de Montbéliard, au Doc à Paris, au Casino du Luxembourg (2021). Marianne Villière intervient dans des cadres variés, via des formats transdisciplinaires (communications / workshop / parcours sonores…) auprès de diverses écoles nationales d’arts et architectures, universités, centres de recherche, ainsi qu’auprès de structures artistiques telles que les Escales improbables de Montréal.

Concernée par les conditions du statut d’artiste, elle génère des échanges collectifs internationaux et coordonne un réseau « critique engagée et solidaire » qui regroupe 200 membres. Au cœur de ces initiatives : la rencontre (directe et virtuelle) et la mise en relation d’artistes entre eux et avec des acteurs ou structures culturels. Elle présente ainsi des types d’économies en marge lors du LUFF festival de Lausanne.

L’écriture nourrit sa posture ; elle publie ponctuellement des articles liés à sa démarche dans des revues telles que Multitudes (2016), Horsd’œuvre (2018). L’ouvrage collectif « Art performance, manœuvre, coefficients de visibilité » aux Presses du réel (2019) est aussi l’occasion d’analyser ses gestes et intentions.

Bourses obtenues : Maison de la création (2016), Aide à la création – Région Grand Est (2020), Fondation du Luxembourg (2020).

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