Ré-imaginer le cinéma
Conférence
Nicolas Maréchal
Le JEUDI 21 novembre 2013 > 18h30 _ Villa Douce (Reims)
Ré-imaginer le cinéma : le film, un nouvel espace d’interaction.
Depuis son invention à la fin du XIXe siècle, le cinéma a été une forme d’art composite, en prise avec une multitude de disciplines du design (costumes, accessoires, décors, etc.) employées pour améliorer une histoire. L’aura qui entoure la narration dans le cinéma a été créé par une relation unique avec la technologie capable de révéler un monde fictif. Grâce à l’évolution constante de la technologie, le cinéma, en tant que moyen et comme « culture », a subi une série de changements radicaux. Riche de nouvelles possibilités dans la manière dont il est conçu et vécu par le spectateur, ces changements remettent en cause la relation entre le praticien et le spectateur.
Cette conférence vise à présenter une nouvelle façon de penser la réalisation des films, à travers une série d’exemples tirés d’artistes, de cinéastes et d’étudiants en design pour l’interaction et l’image en mouvement au London College of Communication à l’Université des Arts de Londres. Elle propose ainsi de ré-imaginer le cinéma à travers le design entendu comme outil de réflexion et de discussion permettant de révéler le concept de fiction dans le cinéma et d’expérimenter avec
l’image en utilisant de nouveaux outils de programmation. La conférence se terminera avec une présentation concrète d’une série d’outil réalisés avec le programme Max/MSP.
Nicolas Maréchal enseigne le design pour l’interaction et l’image animée à l’Université des Arts de Londres et occasionnellement au Royal College of Art. Il a travaillé comme monteur, réalisateur, artiste vidéo. Son dernier film, SILENTcity : Taipei (2005) a été présenté dans de nombreux festivals à travers l’Europe. Depuis 2005, il travaille comme designer interactif, son dernier projet + soundscape (2009) fut une collaboration avec l’artiste sonore Peter Crusak. En tant que chercheur praticien, il s’intéresse au mouvement « expanded cinema » et à la relation entre haute et basse technologies.